J A C Q U E S D E M O L A Y
A S S O C I A T I O N 1 3 1 4 A S S O C I A T I O N
"Non nobis Domine non nobis sed Nomini Tuo da gloriam."
(Ordre
des Templiers, Chevalerie et Valeurs de France: "Non pas à
nous Seigneur, non pas à nous, mais à Ton Nom (seul), donne
la gloire.")
Charles Multon, maire de Molay jusqu’en 2008, avait le souci de commémorer
les 700 ans de la mort de Jacques de Molay en 2014. Une commémoration
modeste en regard du personnage, mais démesurée par rapport au budget
de la commune.
C'est pourquoi, l'association Jacques de Molay 1314, a été créée
en octobre 2010. Son projet de mémoire, historique et culturel, porté
dans un esprit laïc et indépendant, est un élément important du patrimoine
riche en diversité de la Montagne de La Roche, de la Haute-Saône et de
la région Franche-Comté.
- Itinéraire d’un modeste gentilhomme du diocèse de Besançon -

Au
Moyen-âge, le seigneur de Molay eut vers 1245 un fils qu’il prénomma Jacques.
Son parrain était le suzerain de son père, le seigneur de La Rochelle.
On voit encore aujourd’hui les murs d’enceinte du château de La Rochelle,
qui fut détruit au cours du XIVème siècle.
Jacques fut adoubé dans la chapelle Saint Jacques de Beaune, fondée en
1177. Une plaque y est apposée :
« Ici CHAPELLE des TEMPLIERS où Jacques de Molay 1243 – 1314 fit SERMENT
de CHEVALIER du TEMPLE en 1265 »

En 1292, Jacques de Molay fut élu à Chypre Grand-Maître
de l’Ordre du Temple. Les Templiers avaient pour devise les deux premiers
versets d’un psaume ancien: « Non nobis Domine, non nobis, sed Nomini
Tuo da Gloriam » « Non, pas à nous Seigneur, pas à nous mais à Ton Nom
seul, donne la Gloire », exprimant ainsi leur humilité et leur dévouement
total.
Premier ordre occidental de moines-soldats, l’Ordre du Temple avait guerroyé
plus de 2 siècles aux côtés des Rois de France, donnant de nombreuses
vies pour protéger les pèlerins et le Tombeau du Christ en Terre Sainte.
Les désastres des derniers combats, le projet d’une autre Croisade abandonné,
l’Ordre du Temple inquiétait par le rôle qu’il pourrait désormais jouer :
puissance armée, organisation économique, sociale, banquière et de surcroît
internationale, cet Ordre riche dérangeait Philippe Le Bel, Roi de France,
et attisait sa convoitise.
Arrêté le vendredi 13 octobre 1307 à la Maison du Temple à Paris, Jacques
de Molay est emprisonné, torturé jusqu’au 11 ou 18 mars 1314. Ce jour-là,
le roi Philippe Le Bel le condamne à périr brûler vif. La sentence est
aussitôt exécutée sur l’île aux Juifs. Les deux compagnons condamnés à
périr, Jacques de Molay et Geoffroy de Charnay, eurent une seule requête : « tourner
leur visage vers la cathédrale Notre-Dame ».

L’Ordre du Temple avait été dissous par la bulle du pape
Clément V du 22 mars 1312.
Ainsi, Jacques de Molay demeure dans l’Histoire
comme étant le 23ème et dernier Grand-Maître de l’Ordre du Temple.
Le
souvenir de son dernier supplice est rappelé par une plaque apposée sur
le Pont Neuf.
Le souvenir de son origine veut être rappelé dans son village,
par la préservation de la maison désignée depuis des générations par les
habitants de Molay, comme étant sa maison familiale. Ceci semble impossible
à prouver, cependant, avec son escalier médiéval, sa fenêtre à meneaux,
elle témoigne de l’époque lointaine où naquit Jacques de Molay. ( photographie
de 2005 ).